Deux actes de prédation sur le troupeau appartenant à ce GAEC ont eu lieu entre le 2 et le 4 mai, pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas exclue. Le bilan provisoire fait état de 21 victimes ovines, dont 16 animaux morts et 5 blessés. Un arrêté autorise donc le GAEC à effectuer des tirs de défense simple en vue de la défense de son troupeau contre la prédation du loup.
Les précisions de la préfecture de l'Ain :
Une nouvelle autorisation de tir de défense simple délivrée par la préfète de l’Ain à la suite de plusieurs actes de prédation contre un élevage d’ovins
Deux actes de prédation sur le troupeau appartenant au GAEC du Val d’Arvières, pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas exclue, ont eu lieu entre le 2 et le 4 mai 2024 sur la commune d’Arvièreen-Valromey.
Pour chaque attaque, suite à un signalement auprès de la direction départementale des territoires via la ligne « grands prédateurs » H24, les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) sont intervenus rapidement pour réaliser un constat. Le bilan provisoire fait état de 21 victimes ovines (16 animaux morts et 5 blessés). À l’échelle du département, le nombre d’attaques sur troupeaux domestiques imputables au loup est de 10 depuis le début de l’année 2024. Il était de 23 en 2023.
La préfète de l’Ain, Chantal MAUCHET, a ainsi signé le 6 mai 2024 un arrêté autorisant le GAEC du Val d’Arvières à effectuer des tirs de défense simple en vue de la défense de son troupeau contre la prédation du loup. À ce titre, les lieutenants de louveterie sont d’ores et déjà mobilisés aux côtés des éleveurs concernés pour mettre en œuvre cette autorisation.