C’est à l’appel du collectif Savoyard contre la répression et les discriminations.Il s’agit d’un rassemblement pour protester contre ces expressions d’appel à la haine constatées dans les rues de la ville récemment. Mardi soir on le rappelle un groupe de militants d'extrême-droite a défilé dans les rues de chambéry pour commémorer le 6 février 1934, en entonnant des chants fascistes.
Rappel des faits:
Mardi soir, un groupe de militants d'extrême-droite a défilé dans les rues de chambéry pour commémorer le 6 Février 1934, en entonnant des chants fascistes.
Ils ont également rendu un hommage à Robert BRASILLACH, antisémite notoire, collaborateur des nazis, fusillé à la libération pour intelligence avec l'ennemi.
C'est la troisième manifestation de militants d'extrême droite dans les rues de Chambéry ces derniers mois.
Pour protester contre ces expressions d'appel à la haine dans les rues de notre ville,
Le Collectif Savoyard contre la Répression et les Discriminations appelle à un :
Rassemblement le Vendredi 9 Février à 18 H 30
Place CAFFE à Chambéry
La réaction des Ecologistes des Pays de Savoie suite à ce rassemblement:
Des rues de Chambéry au Parlement, l'extrême droite haït toujours.
Ce mardi 6 février un groupuscule d'une quarantaine de personnes s'est retrouvé aux abords du Château des Ducs pour y clamer leur amour au fascisme.
Cela fait déjà la troisième fois en un an que des groupes d'extrême droite similaires, racistes, monarchistes et réactionnaires se réunissent dans notre ville pour y déverser leurs idées nauséabondes comme leurs homologues qui siègent à l'Assemblée Nationale.
Pour preuve ces hommes sont venus commémorer l'émeute fasciste du 6 février 1934 qui avait éraflé Paris. Hommage a aussi été rendu à Robert Brasillach fervent collaborationniste et antisémite notoire.
Nous, Écologistes de Savoie, le rappelons, ces manifestations n'ont pas leur place dans l'espace public. Elles entrent en contradiction avec les fondements de notre Constitution et de notre État de droit.
Les idées que vomissent sur la place publique ces personnes doivent être combattues comme leur expression, contraires à tout respect des droits de l'Homme.
Nous demandons que le droit soit respecté, ici et dans tout le département de la Savoie, notre terre de Résistance ne peut supporter d'entendre à nouveau le bruit des bottes.
Nous le demandons pour que plus jamais l'apologie de la violence, de la haine des autres, de la fragmentation de notre nation, du dégoût de la démocratie, du piétinement de nos valeurs communes ne soient portées en étendard au cœur de notre département.