Haute-Savoie/Ain : la prime de vie chère continue de faire réagir

Haute-Savoie/Ain : la prime de vie chère continue de faire réagir
Photo d'illustration

Cette indemnité sera pour rappel octroyée aux agents de la fonction publique de 61 communes des deux départements.

La députée haut-savoyarde Christelle Petex-Levet a interpellé aujourd’hui (lundi) le gouvernement sur plusieurs dysfonctionnements. Elle met notamment en lumière le risque de mouvement interne des agents, le recrutement dans les zones non-éligibles étant davantage pénalisé, et le fait que cette indemnité soit à la charge des communes, avec les conséquences que cela engendre sur leur budget. La députée souhaite également que la mesure soit étendue à toutes les communes de Haute Savoie. 

Les précisions de députée de Haute-Savoie, Christelle Petex-Levet :

Madame Christelle Petex-Levet, Députée de la troisième circonscription de Haute-Savoie, est intervenue par courrier auprès de Monsieur Stanislas GUERINI, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, concernant l’annonce du 28 septembre 2023, sur la mise en place et les modalités de l’indemnité de résidence à la vie chère, qui sera octroyée aux agents de la fonction publique dans un périmètre déterminé de 61 communes situées entre la Haute-Savoie et l’Ain.

Une mesure attendue depuis de nombreuses années mais qui présente plusieurs dysfonctionnements qu’elle souhaite mettre en lumière :
- Une liste non-adaptée de communes éligibles : la mesure doit être étendue à toute la Haute-Savoie qui est concernée par la vie chère dans sa globalité et pas seulement à quelques communes.
- Un risque de mouvements internes des agents : le recrutement de personnel de tous les versants de la fonction publique dans les zones non-éligibles par le dispositif va être davantage pénalisé. Il en va de soi que les agents en place demanderont sûrement un nouveau poste vers les communes dotées de la prime au détriment des autres.
- Une indemnité à la charge financière des établissements recruteurs : les communes éligibles au dispositif vont devoir prendre en charge cette indemnité et donc revoir leur budget intégral.

Pour conclure, cette mesure ne semble pas répondre aux besoins spécifiques de notre territoire et va contribuer à créer davantage de disparités.