La moule Quagga arrive dans le lac d'Annecy

La moule Quagga arrive dans le lac d'Annecy
Crédit Photo: Mairie Talloires-Montmin

Des traces d'ADN de cette moule ont été retrouvées dans le lac.

 Faut-il s’inquiéter aujourd’hui de la prolifération de la moule quagga ? Cette espèce exotique invasive d’eau douce est déjà présente vous le savez depuis plusieurs années maintenant sur les lacs Léman et du Bourget. Et récemment des traces de cette moule ont été détectées dans le lac d’Annecy suite à des prélèvements de l’eau, sur 8 des 12 sites échantillonnés. La moule Quagga pourrait donc s’implanter aussi dans le lac d’Annecy, même si pour l’heure aucun individu n’a été observé. Ce type d’espèce présente des risques considérables pour l’environnement, elle porte atteinte à la biodiversité.

Si vous êtes donc propriétaire d’une embarcation, qu’elle soit motorisée ou non. Il convient donc d’être très vigilent. Celle-ci doit être parfaitement lavée et séchée, en particulier lorsque vous vous déplacer d’un plan d’eau à un autre.

Les explications de Pierre Bruyère, Président du Sila, le syndicat intercommunal du lac d’Annecy.

Les bonnes pratiques à adopter avant une mise à l’eau

Les modalités de mise à l’eau sont régies par l’article 2.10.3 du règlement particulier de police de la navigation du lac d’Annecy (RPP), et leur respect présente un caractère obligatoire.

Par le biais d’une communication ciblée (flyer), le SILA et la Direction Départementale des Territoires (DDT) ont souhaité sensibiliser et rappeler aux usagers les bonnes pratiques à adopter avant et après la mise à l’eau de leur embarcation, qu’elle soit motorisée ou non, ainsi que pour le matériel nautique en contact avec l’eau (paddle, planches, matériel de pêche, de plongée, etc.). Cela consiste à l’inspection, à la vidange des espaces où l’eau peut stagner et au nettoyage des surfaces en contact avec le lac, afin de retirer les plantes, la boue, les débris divers et les organismes aquatiques visibles.