Il concerne cette fois l’air en altitude. 10 microcapteurs d’altitude ont donc été déployés dans le cadre du projet Alti’Air permettant de mesurer en temps réel les différents polluants sur une période d’un an. Cette initiative fait suite à un appel à projet lancé par la communauté de communes Pays du Mont blanc. Une première installation a donc eu lieu lundi à Cordon. Les scientifiques qui devraient être en mesure d’ici un an et demi de donner les résultats de cette étude.
Localisation des capteurs
« Le choix de la localisation des mesures a été réalisé avec les scientifiques afin de garantir une représentativité ainsi qu’une vision la plus exhaustive possible des situations pouvant se trouver sur le territoire », explique Raphaël Castera, Vice-Président de la CCPMB en charge de la commission Santé-Environnement.
La répartition des 10 emplacements est faite à la fois en fonction de l’altitude, mais également des orientations (nord, sud…) et des vallées pour prendre en compte les différentes aérologies et sources d’émissions. Quatre emplacements parmi les dix seront étudiés plus spécifiquement avec une caractérisation qui permettra de définir les sources de pollutions présentes en hiver et en été. Ce sont les particules fines qui seront étudiées plus particulièrement dans la caractérisation, toutefois le NO2 et l’ozone seront suivis en continu pour voir les évolutions de concentrations. Avec la méthode innovante de Particle Vision, il est désormais possible par exemple de différencier des particules issues de l’abrasion des pneus des véhicules de celles issues de l’échappement.