Le projet de Haute-Savoie Arena n’en finit pas de faire débat

Le projet de Haute-Savoie Arena n’en finit pas de faire débat
Crédit : Maxence Gautraud

L’antenne départementale de France Nature environnement vient de solliciter une rencontre avec le préfet, afin de lever les doutes sur cette future enceinte sportive et culturelle qui doit voir le jour à La Roche-sur-Foron.

D’après l’association, « l’opacité du projet est inquiétante sur la plupart des sujets », comme l’emplacement et les coûts des parkings, ou encore l’organisation des transports du public. FNE 74 « se pose également la question de la pertinence de cette gigantesque structure au regard des manquements avérés et qualifiés des aménagement nécessaires aux déplacements à vélo sur l’ensemble du département » de la Haute-Savoie. 

Les précisions de France Nature environnement :

Arena-vélodrome de la Roche sur Foron
L'évaluation environnementale du projet dans son ensemble s'impose 

France Nature environnement Haute-Savoie (FNE) vient de solliciter une rencontre avec le préfet pour lever les nombreux doutes sur le projet de vélodrome baptisé « Haute-Savoie Arena » prévu à la Roche sur Foron. L’opacité du projet est inquiétante sur la plupart des sujets : emplacement et coûts des parkings, organisation des transports du public, etc. FNE se pose également la question de la pertinence de cette gigantesque structure en regard des manquements avérés et qualifiés des aménagements nécessaires aux déplacements à vélo sur l’ensemble du département. 

Une déclaration d'intention a-t-elle déjà été déposée par le Département ? Une évaluation environnementale par la Mission Régionale de l'Autorité environnementale (MRAe) a-t-elle été demandée ? La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a-t-elle été sollicitée ? Bref, toutes ces questions au préfet et surtout leurs réponses doivent être produites sans plus tarder dans l’espace public, au bénéfice de la population et de ses représentants. 

FNE appuie la demande du collectif Non au vélodorme aréan (NAVA) qui propose, plutôt que de construire un vélodrome pour une compétition de deux semaines et qui servira ensuite à très peu d’adeptes, de déplacer les épreuves sur piste au vélodrome national de St-Quentin-en-Yvelines, qui hébergera les épreuves en question lors des JO de Paris 2024. Le budget de ce projet pourrait se mettre au profit de l’aménagement de pistes cyclables et ainsi rattraper le retard considérable du département dans le domaine de la mobilité à vélo.