L’homme avait déjà été condamné à 25 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme et l’atteinte à son cadavre. Lors du procès, les expertises ont souligné la dangerosité criminelle de l’accusé, son absence d’autocritique et son trouble paraphilique (fantasme sexuel sur des enfants ou adultes non consentants). Le ministère public a requis 15 ans de réclusion et un suivi socio-judiciaire de 10 ans, soulignant que l’accusé avait utilisé les enfants pour assouvir ses désirs en pleine connaissance de cause.
La défense a plaidé l’acquittement, arguant du doute et de l’absence de preuves matérielles, mais la cour a déclaré l’accusé coupable de viols, tentative de viol et agressions sexuelles incestueuses. Il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle, assortis d’un suivi sociojudiciaire de 7 ans, d’une interdiction de contact avec les mineurs pendant 10 ans, et a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).