Lors d’une réunion ce jeudi, Edgar Grospiron, président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Cojop) des Alpes 2030, est venu à Méribel présenter aux élus trois hypothèses, dont une incluant Val d’Isère en lieu et place de Méribel pour les épreuves féminines. Une option que le maire avait déjà dénoncée dès le 20 juin, et à laquelle il oppose une fin de non-recevoir.
"Si Méribel n’a pas les deux épreuves, ce qui ne correspond pas à la Charte olympique, nous retirons notre candidature", a réaffirmé à l’AFP Thierry Monin, maire des Allues, tout en soulignant la pleine disponibilité de la station pour accueillir à la fois les compétitions féminines et paralympiques.
Dans un communiqué, l'élu dénonce les conséquences d’un changement de site : engagements non tenus, principes de la Charte olympique ignorés, discrimination envers les paralympiques, coûts supplémentaires estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros, et augmentation de l’empreinte carbone du projet.
Il rappelle également que, depuis les Jeux d'Albertville en 1992, les épreuves olympiques et paralympiques de ski alpin sont organisées sur un même site, ce qui répond à l’exigence d’une approche "intégrée et inclusive" du Comité international olympique, rappelant également le succès des Jeux de Paris.