Une nouvelle suspicion est également en cours d’examen à Saint-Jean-de-Chevelu. Pour limiter la propagation de cette maladie, les autorités sanitaires travaillent selon le principe des unités épidémiologiques. Une unité correspond à un groupe de bovins vivant ou ayant été proches les uns des autres durant les 28 derniers jours. Lorsqu’au moins un bovin est suspecté d’être porteur de la DNC, l’unité est qualifiée de suspicion. Une exploitation peut ainsi regrouper plusieurs unités épidémiologiques distinctes.
Le dépeuplement, c’est-à-dire l’euthanasie totale des animaux d’une unité, est décidé dès qu’un cas de DNC est confirmé dans cette unité. Jusqu’à présent, 62 bovins ont été abattus conformément aux directives nationales.
180 élevages à inspecter
Les vétérinaires chargés des visites se déplacent dans les élevages concernés pour examiner chaque troupeau identifié comme une unité épidémiologique. Ils recensent les animaux, souvent dispersés dans les pâturages, et effectuent les prélèvements nécessaires selon l’état de santé de chaque bovin. Ces échantillons sont ensuite envoyés au laboratoire national de référence situé à Montpellier pour analyses.
Dans la zone de protection qui s’étend sur un rayon de 20 kilomètres, 180 élevages doivent encore faire l’objet de ces visites vétérinaires.