Auvergne-Rhône-Alpes : Des scanners pour rentrer au lycée ?

Auvergne-Rhône-Alpes : Des scanners pour rentrer au lycée ?
Auvergne-Rhône-Alpes : Des scanners pour rentrer au lycée ?

La Région Auvergne-Rhône-Alpes souhaite expérimenter de nouveaux dispositifs de sécurité dans les lycées dont elle a la charge.

Deux technologies sont au cœur du projet : la vidéosurveillance algorithmique et les scanners corporels, actuellement limités à certains contextes légaux.

À l'occasion de l’assemblée plénière du jeudi 26 juin, le président de Région Fabrice Pannekoucke a détaillé ces ambitions en matière de sécurisation des établissements scolaires. Selon lui, ces initiatives répondent à une nécessité, en référence au récent meurtre d’une surveillante de collège à Nogent.

Changement de loi en vue ?

Contrairement aux portiques détecteurs de métaux proposés par le gouvernement, et jugés trop contraignants par l'exécutif régional, la Région préfère des technologies plus modernes. Les scanners corporels, déjà utilisés dans les aéroports, peuvent détecter tout type d’objet, même non métallique. Quant à la vidéosurveillance algorithmique — testée pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 — elle permettrait, entre autres, de repérer des comportements suspects, des mouvements de foule ou un départ de feu.

Toutefois, ces mesures ne peuvent être appliquées sans ajustement du cadre juridique actuel. Les scanners corporels ne sont autorisés que lors d’événements rassemblant plus de 300 personnes, et la vidéosurveillance algorithmique n’a pour l’heure été utilisée qu’à titre expérimental pendant les JO. La Région affirme avoir entamé des discussions avec le gouvernement pour adapter la législation.