L'association PAZ (Projet Animaux Zoopolis) a recensé 14 magasins en Auvergne-Rhône-Alpes qui utilisent encore cette pratique, dont ceux d'Epagny, de Scionzier et d'Albertville. Au sein de cette dernier par ailleurs, une pétition a été lancée, demandant à l'enseigne de cesser ce commerce. En quelques jours seulement, plus de 13 700 signatures ont été recueillies.
La pêche au vif consiste à utiliser des poissons vivants comme appâts, en les transperçant par un hameçon et en les rejetant dans l’eau pour qu’ils soient attaqués par d’autres poissons. Dans le texte de la pétition, l'association parle d'une "souffrance programmée" et d'une pratique "brutale". Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la Suisse ou l'Autriche ont déjà interdit cette pratique. L'association PAZ et les signataires reprochent donc à Décathlon de continuer à vendre ces poissons.
34 magasins en 2019 contre 14 en 2025
"Derrière les grands discours, Decathlon se moque de la souffrance des animaux et continue à vendre des poissons et des crabes vivants pour qu’ils soient torturés. Nous en avons assez de la mauvaise foi de l’enseigne. Il est temps qu’elle arrête de faire son commerce sur la cruauté envers les animaux", dénonce fermement Amandine Sanvisens, co-fondatrice de PAZ.
Depuis quelques années, la situation s'est pour autant améliorée. En 2019, l'association recensait 34 magasins dans la région qui autorisait encore la vente, contre 14 en 2025.