Une chose est sûre, il y aura un avant et un après. Ce sont les propos d'une enseignante, en place aux Teppes depuis 25 ans qui a vu partir un pan de sa vie en fumée. Pour faire face en urgence à cette situation, une réunion de crise s'est tenue ce lundi. Il en est sorti un planning en trois points selon la mairie d'Annecy : l'écoute des parents, des enfants et du personnel ; l'organisation et l'accueil des enfants dès jeudi ; et l'accueil des enfants à la rentrée.
Déplacement aux Puisots
L'enquête ouverte après l'incendie a rendu un premier élément de réponse, il s'agit bien d'un incendie volontaire. Un acte "inadmissible" pour le maire François Astorg. Le recteur de l'Académie de Grenoble Philippe Dubecco a ajouté que "l'école doit être un sanctuaire, un lieu de sécurité". Même si la tristesse est bien présente, il est surtout l'heure de trouver des solutions.
S'il n'y a pas eu école ce lundi ni ce mardi, l'accueil des enfants reprendre dès jeudi pour les élèves de maternelle au centre aéré des Puisots. La restauration sera sur place et un service de transports sera déployé puisque environ 10 kilomètres séparent les deux sites. Pour les élèves de primaire en revanche, aucune solution n'a encore été donnée, mais la mairie y travaille. Un diagnostic sur la qualité de l'air au sein de l'école doit encore avoir lieu. Quoi qu'il en soit, la Ville tient à rassurer parents et enfants : "Il n'y aura pas de sanction pour les élèves qui ne pourraient venir." Les 330 élèves des Teppes vont donc devoir s'adapter avant un retour dans leur école pour la rentrée : "Je m'y engage", a déclaré François Astorg.
Le Département de la Haute-Savoie a par ailleurs annoncé une enveloppe de 100 000 euros pour aider l'école des Teppes.