Il comparaîtra à 8h30 devant le tribunal correctionnel d’Annecy, poursuivi pour prise illégale d’intérêts, une infraction pour laquelle il risque jusqu’à cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité.
L’affaire remonte à 2016, lorsque Jean-Marc Peillex, alors également vice-président du conseil départemental de Haute-Savoie, avait délivré un permis de construire pour des chalets d’habitation dans sa commune. Par la suite, ces chalets ont été exploités comme hébergements hôteliers par l’investisseur Vincent Gombault, en lien avec l’hôtel cinq étoiles L’Armancette. Selon les opposants au maire, cette exploitation aurait contourné les règles du plan local d’urbanisme, rendant le permis initial caduc.
La polémique s’est intensifiée lorsque Vincent Gombault a financé, à hauteur de 1,5 million d’euros, la restauration de plusieurs chapelles de Saint-Gervais. Pour certains adversaires de Jean-Marc Peillex, ce geste serait assimilable à une contrepartie pour l’obtention du permis de construire, ce que l’intéressé réfute fermement.
Début juin, le maire a dénoncé dans un communiqué une "terrible machination" orchestrée contre lui, affirmant être la cible d’une campagne visant à le discréditer. Reste à savoir si cette ligne de défense sera maintenue face aux juges annéciens lors de l’audience de ce mardi.