Son procès débute ce lundi devant la cour criminelle de Haute-Savoie. Plus d'une vingtaine de femmes se sont déclarées parties civiles. Les premiers faits remontent à 2014 lorsqu'une première victime a porté plainte. Elle avait évoqué une consultation où le praticien exerçait sans gants avec des gestes brusques. Par la suite, d'autres femmes ont aussi déposé plainte contre cet homme. Dans la longue liste des plaintes, les victimes parlent de faits troublants : interdiction au conjoint d'assister à la consultation ou bien des rendez-vous fixés à des horaires étranges.
Pour l'heure, le gynécologue est sous une interdiction de pratiquer et son verdict est attendu pour le début du mois de juillet. En cas de condamnation, le prévenu encourt jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.