A travers un communiqué, le collectif lance un appel "au réveil des citoyens et partis de gauche". Alors qu’Alexandre Mulatier-Gachet a décidé de démarrer sa campagne en s’appuyant sur deux anciens soutiens de Frédérique Lardet et d’Emmanuel Macron, Oui Annecy dénonce un choix "méprisant" pour les électeurs de gauche. Aurélien Modurier et Catherine Allard, démissionnaires du parti Renaissance, ont "largement contribué à l’élection d’Antoine Armand comme député", sont accusées par le collectif d’avoir soutenu des politiques jugées "mortifères" pour les services publics et les collectivités locales.
Une stratégie contestée
Pour Oui Annecy, une question se pose : "Nous sommes impatients de découvrir ce qui différencie ce programme de celui d'Antoine Armand." Le collectif tient aussi à rappeler qu'Aurélien Modurier et Catherine Allard se sont "régulièrement opposés à la politique que la majorité a mené" allant même jusqu'à ne pas voter le budget de la Ville.
Le groupe affirme avoir été tenu à l’écart d’une liste électorale où il espérait collaborer, rappelant que ses propositions s’inscrivaient dans une démarche de rassemblement "écologiste et social, notamment en tirant les leçons de l'alliance avec le groupe de Frédérique Lardet".
L’appel à une gauche unie
Parmi les priorités évoquées, Oui Annecy met en avant la lutte contre les "injustices grandissantes, les inégalités d'accès aux services publics pour que [...] ceux qui galèrent se sentent pleinement considérés".
"Il n’y aura pas de victoire sans union, pas de progrès sans clarté, pas de gauche sans fidélité à nos valeurs", conclut Oui Annecy, qui exhorte les citoyens et forces de gauche à se mobiliser pour faire "vivre l’espoir d’un vrai changemen"» à Annecy.