De 15h à 16h30, les militants ont informé les passants sur les conditions d’élevage des poulets vendus par l’enseigne, récoltant plus de 50 signatures en à peine 90 minutes.
La pétition, demandant à Grand Frais de s’engager contre les pratiques les plus cruelles d’élevage, a été remise directement au gérant du magasin. Selon les organisateurs, l’accueil du public a été "très positif", ont-ils déclaré dans un communiqué : de nombreux clients ont trouvé "normal que Grand Frais s'engage à éradiquer le pire des pratiques sachant que toutes les autres grandes distributions l'ont déjà fait pour leur marque distributeur."
Grand Frais s'écarte des autres grandes distributions
En ligne de mire : le refus de Grand Frais de s’associer au European Chicken Commitment (ECC), un ensemble de critères visant à améliorer le bien-être des volailles. Tous les principaux distributeurs français — Carrefour, Lidl, Monoprix, Intermarché ou encore Auchan — ont déjà adopté ces standards pour leurs marques propres. Grand Frais fait ainsi figure d’exception, ce que l’association dénonce vigoureusement.
L214 déplore notamment des conditions d’élevage extrêmes : "une sélection génétique poussée les faisant grandir anormalement vite, des densités d'élevage jusqu'à 20 oiseaux par mètre carré, un enfermement dans des hangars parfois sans lumière naturelle et des méthodes d'abattage particulièrement cruelles".