« Nous sommes reconnaissants au maire pour ses prises de parole, mais aujourd’hui, les mots ne suffisent plus. L’urgence absolue, c’est le cessez-le-feu », souligne le groupe dans un communiqué de presse.
Selon les données évoquées, plus de 50 000 personnes ont officiellement perdu la vie, en majorité des femmes et des enfants. Gaza détient désormais, affirment-ils, le "triste record du plus fort taux d'enfants amputés au monde". Le groupe dénonce également les frappes délibérées contre les civils et l’aggravation de la situation humanitaire au fil des semaines.
Une demande de vœu refusée
Oui Annecy souhaitait soumettre un vœu en conseil municipal, appelant à l’installation visible d’un drapeau ou d’une bannière de soutien à la Palestine dans le but de "connaître cette marque de solidarité et de compassion, ce que ne permettent pas les dons et déclarations et se sentir aussi solidaires". La demande a été refusée par la majorité municipale.
Pour le collectif, cette décision est difficile à comprendre : "Plusieurs villes françaises ont pu afficher leur soutien sans être retoquées par leur préfecture." D'autant plus que l’été dernier, Annecy avait déployé une affiche en soutien à Paul Watson. D'où ce questionnement du groupe municipal : "Pourquoi ce soutien serait-il possible pour lui, et pas pour les victimes civiles de Gaza ?"