Associations et personnes exilées entendent dénoncer ce qu’elles décrivent comme une politique préfectorale de plus en plus restrictive, qui conduit à la multiplication des situations de non-droit pour les migrants.
Organisée entre l’hôtel de ville et la préfecture, la mobilisation prendra la forme d’une marche silencieuse. Les participants, invités à venir en habits de deuil, porteront un cercueil symbolisant la disparition des droits fondamentaux des personnes migrantes. L’appel à rassemblement, rédigé sous la forme d’un avis de décès, évoque une « cérémonie d’enterrement » de ces droits.
Plusieurs témoignages seront partagés durant la marche pour illustrer les parcours de personnes confrontées à la perte de leur statut légal malgré un emploi, une intégration et une présence durable sur le territoire. Les organisateurs pointent notamment la difficulté croissante à obtenir un renouvellement de titre de séjour ou une régularisation, y compris pour des personnes travaillant dans des secteurs en tension.
Les associations locales, à l’initiative de l’événement, alertent sur les conséquences humaines de cette politique : perte d’emploi, d’accès aux soins, de logement, et insécurité permanente pour les personnes concernées.