Ce mercredi 14 mai, la Cour administrative d’appel de Lyon a annulé le jugement du tribunal administratif de Grenoble du 6 décembre 2022, qui avait invalidé l’autorisation préfectorale délivrée en 2019 pour le projet. Une longue série de rebondissements qui n'en finit plus.
Une décision qui sonne comme un soulagement pour la régie électrique et l’équipe municipale, alors que le chantier de 6 millions d’euros était déjà bien avancé lors du premier jugement. C’est l’association France Nature Environnement qui avait introduit le recours, invoquant un risque pour la biodiversité du cours d’eau. Une partie de la centrale est en effet classée en réservoir biologique, censée bénéficier d’une protection renforcée.
Cependant, les services de l’État avaient estimé que l’ouvrage de captage, situé hors de cette zone, ne remettait pas en cause les équilibres écologiques du secteur. La juridiction lyonnaise leur a donc donné raison, permettant à la commune de poursuivre l’exploitation de son équipement hydroélectrique.