Actuellement basée à Valleiry, à seulement quelques centaines de mètres, la brigade va être relocalisée en raison de locaux devenus inadaptés et trop vétustes, notamment face à une délinquance en hausse dans le Genevois frontalier.
Cette nouvelle implantation ne s’inscrit pas dans le programme des 239 nouvelles brigades annoncées par le gouvernement, mais correspond à un déménagement jugé nécessaire. Le futur bâtiment, attendu pour 2028, regroupera les gendarmes de Valleiry et ceux de la brigade territoriale mobile du Genevois, récemment créée.
"Admirer les gendarmes en tant que tel"
Avec ce transfert, les effectifs passeront de 9 à 15 militaires. Le ministre a salué l’implication des élus locaux dans l’aboutissement du projet. "Il y a quelque chose de détraqué dans notre société. Il faut rebâtir une société qui tienne debout et les gendarmes et pompiers, seuls, ne pourront pas y arriver, mais ils rendent un service important", a déclaré le ministre, ne cachant pas ses louanges pour les militaires qui "doivent être admirés en tant que tel. Sans cela, demain, la France se fracturera", a conclu Bruno Retailleau.
Présente lors de cette visite, la députée Virginie Duby-Muller (LR) a profité de l’occasion pour relayer la demande, déjà formulée à plusieurs reprises par les élus de l’agglomération d’Annemasse : la création d’une brigade à Cranves-Sales, toujours en attente d’une décision de l’État. Le message est en tout cas passé.