Dans un communiqué, le groupe d’opposition fustige une "dégradation de l’offre de transport", qualifiée de "recul grave dans la politique territoriale de transports en commun".
Selon Réveillons Annecy, ces choix budgétaires "pénalisent les usagers du quotidien et représentent un contresens historique à l’heure où nous devons investir pour adapter notre ville aux défis écologiques et protéger les habitants contre la pollution atmosphérique". Le mouvement rappelle avoir majoritairement voté contre ce budget annexe, tandis que d'autres élus "préféraient l’abstention pour éviter de mettre en péril l’ensemble du budget de l’agglomération".
"L'embellie aura été de courte durée"
Les critiques portent notamment sur la suppression des renforts aux heures de pointe, la fin du service à minuit au lieu d’1h du matin, ou encore la réduction de 45 % de l’offre les dimanches et jours fériés. Une situation qui, selon le collectif, impactera directement "le quotidien de milliers de travailleurs, d’étudiants, de lycéens, de familles et de personnes âgées".
Accepter de dégrader l’offre de service de transports en commun, c’est "compromettre l’accompagnement au changement qui incite à adopter des solutions alternatives à la voiture individuelle", souligne encore le mouvement, qui déplore une contradiction avec les annonces passées de la collectivité. À peine un an auparavant l’agglomération communiquait sur un "véritable choc de l’offre des transports en commun. L’embellie aura été de courte durée."
À l’approche des élections municipales, Réveillons Annecy appelle à "une véritable révolution en matière de transports en commun", notamment par la création d’une ligne de tramway entre Seynod et Pringy.