Cet arrêt des circulations serait selon le syndicat la conséquence d’une décision gouvernementale qui a acté la liquidation du fret SNCF et l’interdiction de répondre à un nouvel appel d’offre concernant ce trafic comme 22 autres au niveau national.
48 000 remorques de camion par an transportées
Les gouvernements français et Italiens ont été interpellés à ce sujet récemment.
Rappelons que l’Autoroute ferroviaire Alpine en Maurienne avait été mise en place en 2003. Elle a permis de transporter l’équivalent de 48 000 remorques de camions principalement de matières dangereuses, par an entre deux plateformes de chargement dont l’une situé à Aiton dans la vallée de la Maurienne.
Communiqué de presse de la CGT
Le Secteur Fédéral CGT des cheminots de la région Alpes dénonce l’arrêt des circulations de l’Autoroute Ferroviaire Alpine (AFA) en Maurienne et le transfert des circulations des marchandises du fer vers la route.
L’AFA mise en place en 2003, a permis de transporter l’équivalent de 48 000 remorques de camions, principalement de matières dangereuses, par an entre deux plateformes de chargement situées à Aiton-Bourgneuf dans la vallée de Maurienne (Savoie) et Orbassano (Banlieue de Turin).
L’arrêt des circulations ferroviaires de l’AFA est la conséquence d’une décision gouvernementale qui a acté la liquidation de FRET SNCF et l’interdiction faite à la nouvelle société filiale SNCF crée HEXAFRET de répondre à un nouvel appel d’offre concernant ce trafic comme 22 autres au niveau national.
Aujourd’hui, aucun opérateur ferroviaire qu’il soit français ou italien n’assure ce trafic compte tenu du déséquilibre financier engendré et d’une concurrence routière qui ne paie pas tous les coûts d’infrastructure. D’autres solutions sont possibles à l’instar de ce qui se passe en Suisse.
Le Secteur Fédéral CGT des cheminots de la région Alpes a interpellé les gouvernements français et italien pour que cesse cette aberration économique et écologique, continuera de contester la liquidation de notre outil public et poursuit d’ores et déjà la bataille pour le retour à un transport de marchandises par fer, dans une entreprise publique unique : la SNCF.