L’acte a été effectué juste après avoir appris la remise en liberté de son agresseur sexuel de l’adolescent. "Le jour où mon fils aurait dû fêter ses 18 ans, je suis allé choisir son cercueil", a témoigné le père de la victime à nos confrères du Parisien.
En 2019, le jeune garçon n’avait que 12 ans lorsqu’il avait subi cette agression de la part de son voisin, qui vit désormais à trois kilomètres de la famille de l’adolescent. L’individu, déjà condamné pour des faits similaires sur des mineurs en 2007 et 2014, a été libéré de sa cellule après deux ans et quatre mois d’incarcération.
Une nouvelle loi réclamée par la famille
Le parquet aurait écrit une lettre à la famille de la victime pour prévenir de la remise en liberté du récidiviste, en précisant l’interdiction formelle de ce dernier d’entrer en contact avec l’adolescent. Selon les parents, le courrier n’est jamais arrivé à destination. Ils réclament aujourd’hui la création d’une loi qui permettrait l’envoi systématique de notification aux familles de victimes lors de la libération d’un pédocriminel.
Le condamné, âgé de 58 ans, fait l’objet d’un suivi socio-judiciaire pour les 15 prochaines années. En cas de non-respect de cette obligation, il pourrait écoper de trois années de prison supplémentaires.