Elle était poursuivie pour avoir abandonné volontairement ses deux chevaux dans des conditions déplorables, sans nourriture, eau ou abri. Les faits remontent à avril 2024, lorsqu'un signalement des services vétérinaires a révélé la situation alarmante des animaux.
Les chevaux, parqués sur une parcelle sans herbe, étaient dans un état de maigreur avancé. Ils avaient été forcés de broutter l'écorce des arbres et les ronces environnantes pour survivre. Lors de l'inspection, l'un des chevaux, dénommé Loustique, était si faible qu'il peinait à se déplacer. Il est décédé quelques mois plus tard. L'autre a eu plus de chance et a été sauvé par une association de protection animale.
Deux mois de prison avec sursis
L’éleveuse, qui contestait l’autorité des services vétérinaires et ne s’est pas présentée lors de son procès, est accusée de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour remédier à la situation. Le procureur a requis une peine de deux mois de prison avec sursis, une amende de 8 000 euros (dont 5 000 euros avec sursis), ainsi qu’une interdiction d'exercer l'activité d’éleveuse ou de détenir des chevaux pendant cinq ans. Le jugement sera rendu le 14 avril prochain.